Jean Carton, mon deuxième papa (1912-1988)
Jean Carton naît à Paris le 23 Mai 1912. Il fréquente l'Ecole des Arts Appliqués à partir de 1924 dans le but de devenir ébéniste.
Ses professeurs, Charles Malfray et Robert Wlérick, l'encouragent à devenir sculpteur.
Il fréquente alors l'Ecole des Beaux-Arts de 1928 à 1933 : il suit avec assiduité les cours de dessin d'après modèle. Néanmoins, sur les conseils de Marcel Gimond, il fait abstraction des commentaires de ses professeurs.
Il travaille donc à partir des leçons de ses premiers maîtres et d'après les oeuvres de Rembrandt. Il se lie d'une grande amitié avec Paul Cornet et Charles Malfray, auquel il présente chaque samedi ses dessins de la semaine.
Il expose avec ses aînés : Maillol, Despiau, Malfray, Gimond, Laurens, Couturier ou Dunoyer de Segonzac.
De nombreuses galeries présentent ses créations, dont la plus fidèle est la galerie Bernier. A cette Èpoque, Picasso lui achète des eaux-fortes.
En 1946, il reçoit le prix Blumenthal décerné par Germaine Richier, Marcel Gimond et Robert Couturier, et en 1949, il obtient le prix de la villa Abd-el-Tif à Alger, où il séjourne trois ans.
Ses oeuvres les plus représentatives sont l'Offrande, l'Athlète vaincu, l'Adolescent. Il excelle dans les portraits, avec le Buste de Michèle, ou ceux des présidents René Coty et François Mitterrand, que Carton réalise à leur demande.
En 1943, il commence à créer ses premières eaux-fortes. Il illustre avec cette technique, Encore un instant de bonheur d'Henri de Montherlant en 1955 et La Jeune Parque de Paul Valéry en 1960.
En 1943, il commence à créer ses premières eaux-fortes. Il illustre avec cette technique, Encore un instant de bonheur d'Henri de Montherlant en 1955 et La Jeune Parque de Paul Valéry en 1960.
En 1954, la Bibliothèque Nationale organise une exposition présentant l'ensemble de ses gravures et en 1980, Jean Passeron édite à la Bibliothèque des Arts un ouvrage sur son oeuvre gravée et dessinée.
Avec Juliette Darle, il fonde le Groupe des Neuf en 1963.
L'année suivante, il entre à l'Institut. ll y est bagareur, toujours au courant de tout, dénoncant les petits arrangements entre amis, les supercheries de l'art officiel, avocat des artistes, défendant le patrimoine français.
Il est mort en 1988 à paris.